Rejetant dos à dos les approches purement positives ou normatives traditionnelle basées sur divers modèles qui selon Esther Duflo n’ont pas fait leurs preuves, l’auteur préconise la généralisation des évaluations aléatoires (randomized controled trials, RCTs) pour évaluer l’efficacité des politiques de lutte contre la pauvreté, que ces programmes soient mis en place par les acteurs locaux, les gouvernements ou les institutions internationales comme la Banque Mondiale. Esther Duflo juge utile de « penser aux économistes non comme à des purs scientifiques mais comme à des techniciens » [1] qui statueraient au cas par cas, après évaluation, pour un programme de lutte contre la pauvreté plutôt qu’un autre. Plus largement, ces évaluations permettraient de trancher entre des théories ou de modifier les modèles économiques en tenant compte des comportements réels des agents, mesurés empiriquement...
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