Jean Remy (avec Maurice Blanc, Jean Foucart, Josiane Stoessel-Ritz et Luc Van Campenhoudt), La transaction sociale. Un outil pour penser et dénouer la complexité de la vie en société, Toulouse, Érès, collection ’Sociétés urbaines et rurales’, 2020, 495 pages.
Cet ouvrage revêt un statut particulier à bien des égards. Il est en effet un hommage à Jean Remy décédé le 6 octobre 2019 tout en étant écrit en grande partie par Jean Remy lui-même. Il faut dire que le projet initial de Jean Remy était de réunir les textes importants sur la transaction sociale. Or, sa mort imprévue a fait de cet ouvrage posthume à la fois un testament et un hommage de ses proches collaborateurs et amis. C’est ainsi qu’
à côté des textes de Jean Remy – dont certains sont introuvables pour ceux qui ne sont pas inédits – figurent des (co-)contributions de ses compagnons de route tels que Jean Foucart, Maurice Blanc, Emile Servais, Liliane Voyé ou encore Luc Van Campenhoudt. L’ouvrage est d’ailleurs paru au tout début de l’année 2020 dans la collection ’Sociétés urbaines et rurales’ des éditions Ĕrès dirigée par Maurice Blanc avec la complicité de Josiane Stoessel-Ritz, elle-même une des contributrices du présent livre.
C’est dire si nous sommes ici en présence d’un livre a-typique et émouvant, preuve en sont les propos de J. Remy lorsqu’il précise lui-même, au crépuscule de sa vie, le statut ’hybride’ du livre (p. 17-18). D’une certaine façon, cet ourvage intitulé ’La transaction sociale’ est performatif tant sa nature, son contenu et sa forme incarnent des compromis exitentiels – amicaux et affectifs serions-nous tentés de dire – mais aussi et surtout cognitifs – théoriques – et ’pratiques’ – éditoriaux – comme l’aurait dit J. Remy lui-même en s’inspirant expressément de Raymond Ledrut. En d’autres termes, ce que nous montrent à leur manière l’ensemble des auteurs qui ont contribué à la formation de cet ouvrage et à sa ’cristallisation’ en tant qu’objet, n’est-ce pas, à bien y regarder, un produit transactionnel en quelque sorte ? N’est-ce pas, pour le dire autrement, une occasion réussie de faire de la transaction tout en la mettant en mots, tout en la disant ? Il y a là à notre avis matière à réfléchir et, ne serait-ce que pour cette raison, ce livre vaut qu’on s’y attarde.
Mais ce livre-hommage-testament, à la fois collectif et autobiographique, est bien plus que cela dans le sens où il revêt une portée heuristique indéniable. Déjà par les textes proposés par J. Remy lui-même dont un de près de 80 pages qui est inédit et riche en perspectives (p. 19-98). Si le propos peut paraître de prime abord prétentieux lorsque J. Remy avance l’idée qu’il pourrait s’agir de dessiner les contours d’un nouveau paradigme, il reste qu’il n’en est rien, tant J. Remy accepte l’idée de tâtonner, à l’image qu’il se fait de la vie sociale au demeurant. D’ailleurs, le paradigme dont il est question en l’occurrence est de nature ’méthodologique’. C’est que la transaction sociale n’est pas un concept bien défini mais une voie pour cheminer, un outil heuristique, une notion jamais achevée. Elle est un ’principe organisateur et inducteur de la construction d’hypothèses et d’interprétations théoriques’ rappelle d’emblée J. Foucart dans son avant-propos en citant J. Remy (p. 8). J. Foucart précise également, toujours en citant J. Remy, qu’en tant qu’outil paradigmatique, la transaction soiale est plus qu’une ’somme de concepts, elle est l’image de base à partir de laquelle s’imagine une interprétation de la réalité’.
À ce propos, la notion paradigmatique de transaction sociale, en plus d’être inconditionnellement spatiale et temporelle – ou géographique et historique en d’autres termes – se veut relationnelle dans le sens où il ne s’agit pas d’individus autonomes qui entrent en relation, mais bien plus de sujets qui prennent forme, se transforment ou encore se déforment à travers leurs échanges avec autrui. De ce point de vue, la transaction sociale n’est pas la négociation puisque celle-ci ne prend pas assez en compte le processus de reconnaissance de l’autre. Il faut dire que la transaction se caractérise par ’le souci de construire du sens’, alors que la négociation a ’l’objectif de défendre ses intérêts’ insiste J. Remy (p. 31).
C’est au regard de cette ontologie relationnelle (voir la page 85) qu’il faut comprendre pourquoi J. Remy souligne sa dette à l’égard de Marcel Mauss. Car la transaction veut lutter contre toute réduction utlitariste, tant il est vrai qu’elle entend prendre acte de la complexité de la vie sociale, à commencer par les relations sociales qui en sont l’essence. Il revient à M. Mauss d’avoir notamment insister avec force sur le fait qu’à travers dons et contre-dons se nouent des relations à travers le temps. Puisque le contre-don est en décalage dans le temps, se joue une relation ’en train de se construire et qui est appelée à durer. Cette référence au don est fondamentale pour affirmer la reconnaissance de l’autre, comme partenaire dans le cadre d’un enjeu social commun. Si l’on veut compenser dans l’immédiat, cela signifie la fin de l’échange. Dans ce sens, on cherche à ne rien devoir à personne. Dans le lien social, on doit toujours quelque chose à quelqu’un. Cette dette fonde une solidarité durable’ (p. 32). M. Mauss a ainsi montré à quel point toute transaction dite économique est en réalité une transaction sociale et temporelle bien plus complexe et subtile qu’on ne le croit de prime abord.
La sociologie relationnelle inhérente au paradigme méthodologique de la transaction sociale doit s’articuler avec une ’sociologie actionniste’, ce qui permettrrait selon J. Remy de conjuguer ’agir communicationnel et agir stratégique’ (p. 47), et de contester ainsi la thèse habermassienne de l’incompatibilité radicale de ces deux logiques d’action. C’est comme cela, nous semble-t-il, que le sociologue louvaniste entend accèder à la complexité de la réalité : la saisir avec des outils forcément limités tout en veillant à ne pas l’amputer de dimensions essentielles à ses yeux.
Par ailleurs, J. Remy insiste sur ses accointances théoriques et épistémoplogiques avec l’oeuvre de Georg Simmel qui fait l’objet de pages très précises – ce qui n’est pas le cas lorsqu’il honore sa dette à l’égard d’auteurs aussi prestigieux que T. Parsons, P. Bourdieu ou encore A. Touraine. Il faut dire que la connivence (assez tardive) que J. Remy entretient avec Simmel paraît plus que logique au regard de la conception dynamique de la socialisation et, plus largement, de la vie sociale inhérente à la notion de transaction sociale. Il y a une philosophie de l’inédit, de l’émergence et de la ’formation’ continue du social dans ce que propose J. Remy. C’est là que ses lectures de Simmel vont s’avérer déterminantes pour saisir à quel point le produit transactionnel est plus ou moins précaire et donc réversible. Si une certaine stabilité contribue à réduire les zones d’incertitude et créé de la sécurité, il reste que le durcissement des fomes sociales ou des associations d’êtres humains et d’objets peuvent se traduire par une sédimentation à l’origine d’une inertie contraire à la vitalité sociale. Dès lors tout développement ultérieur est bloqué, toute tentative de compromis est compromise, toute intention de faire autrement le social est d’emblée défaite. J. Remy semble ici avoir été marqué par la thèse de la ’tragédie de la culture’ de Simmel, thèse se comprenant à l’aune de cette tension entre culture subjective et culture objective (p. 356-357 par exemple). Le drame de la culture intervient dès lors qu’elle devient solide au point de devenir étrange et d’ignorer de nouvelles formes de vie sociale, souligne avec force Simmel. Elle étouffe alors toute créativité, toute volonté de définir autrement les situations vécues. Il faut bien de l’objectivation pour stabiliser les relations sociales, mais ’ni trop, ni trop peu’ en conclut J. Remy dans un autre texte non inédit (p. 357).
A cet égard, J. Remy (p. 15) attire l’attention sur le fait qu’il ne peut y avoir de transaction dès lors que le contexte d’interaction est marqué soit par ’l’affrontement total’, soit par ’l’acceptation absolue’. Ces propos ne peuvent que raisonner fortement dans le contexte actuel, car comment ne pas penser à ce qui s’est passé dans notre pays lors du mouvement des Gilets jaunes ? De même, comment ne pas songer aux rhétoriques populistes qui, en cédant à la facilité et à toutes sortes de préjugés et de croyances, parviennent à totaliser les esprits sur fond d’inégalités sociales abyssales ? Mais il nous semble, pour autant que nous puissions en juger en toute connaissance de cause, que la transaction sociale est également impossible dès lors qu’il y a une ignorance radicale de l’autre : en effet, à partir du moment où l’autre est dénié, méprisé et réifié, comment envisager la possibilité même de construire une surface d’entente faite de compromis pratiques ? Et il peut bien sûr y avoir ignorance ou indifférence radicale de l’autre en dehors de tout affrontement.
C’est là que Simmel est précieux car il nous rappelle que la vie sociale respire à travers de multiples tensions : défiance/confiance, harmonise/désharmonie, association/dissociation, accord/désaccord... ’Dans la perspective de Simmel, précise J. Remy (p. 79), une certaine alternance rend la vie en société possible. Cela implique la mise au point permanente de transactions.’ Pour Simmel, l’art du compromis est une des plus grandes inventions de l’humanité rappelle J. Remy en citant Julien Freund, fin connaisseur de Simmel. Or, la reconnaissance de l’autre exige de réarticuler sans cesse plusieurs registres afin de compenser nos préjugés, désaccords, ressentiments, opinions figées... Décidément, à n’en pas douter, notre époque devrait être transactionnelle... tant elle réhabilite le conflit (si bien analysé par Simmel), non pas pour déconstruire et décider unilatéralement, mais pour tenter de vivre ensemble. C’est ici que la définition du compromis proposée par J. Remy prend tout son sens : ’Le compromis est un moment d’équilibre instable et précaire entre diverses exigences dans la vie collective’ (p. 81).
Le paradigme de la transaction sociale va de pair avec une conception dynamique de la vie en commun, des existences personnelles, de notre lien aux objets (les réflexions de Bruno Latour sont convoquées) et même de la nature sommes-nous tentés d’ajouter. Mais pour qu’il y ait ce mouvement ou cette dynamique, encore faut-il que les situations ne soient pas saturées de quelque façon que ce soit (de règles, de croyances, de symboles et donc de sens...). En termes ’remysiens’, cela veut dire que la transaction a besoin de ’situations semi-structurées’ et prend nécessairement forme dans des ’situations souples’ (p. 53). Si les règles sont nécessaires, elles doivent néanmoins permettre de l’improvisation ou de l’innovation. Mais il n’est pas question ici de verser dans un situationnisme radical en se limitant aux situations d’interaction comme si elle se suffisaient à elles-mêmes. Car la situation n’est pas le contexte. Alors qu’ici les relations de face-à-face sont privilégiées, là les jeux de pouvoir et de contre-pouvoir sont identifiés et considérés comme décisifs. La visée heuristique est très claire : elle consiste à ’passer d’une micro-observation à de la macro-interprétation’ (p. 84) pour mieux faire varier les niveaux analytiques. C’est à l’aune de cette ambition épistémologique que J. Remy prend ses distance avec E. Goffman (p. 83), en précisant plus loin qu’il ne faut jamais oublier que si le niveau micro a un contexte, le niveau macro est le contexte (p. 182).
C’est notamment dans le cadre de la ville composée d’une grande diversité de populations plus ou moins divergentes culturellement et économiquement que J. Remy pourra mener des micro-observations reliées à des macro-analyses et même à des macro-enjeux (politiques, économiques, urbanistiques...). La ville sera une scène privilégiée pour suivre la formation de processus de transaction sociale, à l’occasion de la construction d’une nouvelle université par exemple, comme celle de Louvain-La-Neuve. J. Remy est ainsi une figure incontournable de la sociologie urbaine comme l’ont souligné Jean-Marc Stébé et Hervé Marchal dans leur Introduction à la sociologie urbaine (Armand Colin, 2019) mais également une figure centrale de la sociologie de l’espace. À cet égard, il faut souligner l’importance de son ouvrage paru en 2015, toujours dans la même collection des éditions Érès, intitulé L’espace, un objet central de la sociologie. Il y précise que l’espace est relationnel et qu’il impulse en tant que tel des pratiques. J. Remy écrira ces lignes à la fin de son ouvrage passé trop inaperçu nous semble-t-il : ’En configurant la matérialité, l’espace rend concrets les relations sociales et leurs enjeux. De diverses manières, donner un statut sociologique à l’espace est une contribution à la sociologie générale’. Faut-il rappeler dans cette veine qu’aucun être humain ne vit hors-sol ?
Par ailleurs, comme on s’en doute, la notion de transaction n’est pas dénuée de portée éthique et surtout politique. Du côté éthique, J. Remy se réclame d’une éthique de la responsabilité qui, dans le sillage des analyses wébériennes, invite à discerner les conséquences en vue d’éviter ou de contourner les effets indésirables (p. 16). On est loin d’une éthique de la conviction où chacun agit de façon généreuse selon son idéal tout en supposant que les conséquences des actions entreprises seront bénéfiques. Du côté politique, la posture est ici interventionniste, et J. Remy de citer P.-H. Chombart de Lauwe pour qui ’l’un des principaux problèmes des recherches sociologiques est de pouvoir assurer une communication entre les populations et les dirigeants’ (p. 49). Le collaborateur qui sera le plus proche de J. Remy sur ce point est sans conteste M. Blanc aux yeux duquel favoriser une démarche de transaction et doter les acteurs de compétences transactionnelles, c’est faire oeuvre de qualité démocratique. Cela est notamment vrai pour la démocratie locale qui suppose que ’les habitants doivent acquérir la possibilité de négocier par eux-mêmes’ (M. Blanc, cité par J. Remy p. 50).
On retrouve ici à n’en pas douter l’esprit qui anime J. Remy. Preuve en est ce qu’il entend par transaction sociale : ’Par transaction sociale, on entend l’interaction de deux ou plusieurs agents, individuels ou collectifs, en vue d’inventer une réponse à des problèmes qui se posent et qui sont mal résolus’ (p. 14). Plus loin, le sociologue précise davantage son engagement en parlant de ’pédagogie de la liberté’ (p. 91) et en assumant le fait que le chercheur participe ipso facto de la légitimité de certains acteurs. Ce dont il est question en réalité, c’est d’une contribution ’à l’émergence d’une nouvelle forme de démocratie’ qui revient à se préoccuper ’d’aider d’abord à la prise de parole de ceux qui s’expriment difficilement’ (p. 91). Il faut l’assumer : le sociologue ne peut pas être seulement un ’sujet épistémique’, il est aussi un ’sujet éthique’ en ce qu’ ’être un sujet éthique ne résulte pas d’un choix. Refuser, c’est déjà prendre position’ (p. 92). Sommes-nous si loin que cela d’une éthique de la conviction ? Pas si sûr et, ici comme ailleurs, c’est toujours et encore d’une tension qu’il s’agit de mettre au travail afin d’opérer une transaction de nature proprement épistémologique entre proximité et distance (avec les sujets), entre compréhension empirique et compréhension conceptuelle, entre engagement et distanciation aurait dit Norbert Elias.
Cela étant précisé, on l’a dit, cet ouvrage est bien plus qu’un simple hommage au sociologue belge par la qualité des autres textes qui le ponctuent. Si Emile Servais, aujourd’hui décédé, situe dans un texte réédité pour l’occasion la genèse du paradigme de la transaction sociale à la fois dans la sociologie américaine et européenne, mais également dans l’intérêt porté aux études relevant de la morphologie sociale et spatiale, entre autres, Jean Foucart identifie de façon très fine des liens forts entre le paradigme de la transaction sociale et le pragmatisme, à commencer par les réflexions de John Dewey. En effet, dans le seconde partie de sa trajectoire intellectuelle, en 1949 plus précisément, le philosophe proche de G.H. Mead décide de remplacer la notion d’interaction par celle de transaction, car là où l’interaction sépare les entités, la transaction autorise à penser le fait que les constituants mêmes des entités en relation se modifient réciproquement. Parce que la philosophie pragmatique est une ’philosophie des flux’, elle donne à voir une réalité sociale toujours inachevée, ouverte, indéterminée et donc en proie à d’éventuels processus transactionnels. Elle autorise à articuler, en écho direct aux réflexions de Simmel, des tensions (nommant/nommé ; instituant/institué ; formel/informel) et à observer sur le terrain, selon une démarche inductive, les possibilités réelles de jeu et d’appropriation du social. Dès lors, ’l’existence de la culture d’un groupe n’est pas séparable d’une activité de communication constante qui invente, vérifie, actualise, transmet, modifie pratiquement le sens commun du groupe’ (p. 420). Plus que des usagers, les sujets dont parle J. Remy sont ici des ’pratiquants’ ou des ’participants’ inhérents aux mondes sociaux en mouvement (p. 414).
Quant à J. Stoessel-Ritz et M. Blanc, ils soulignent à quel point le paradigme de la transaction sociale est tout à fait à même d’aider à analyser les nouveaux enjeux de société qui se profilent à l’horizon, à commencer par ceux écologiques et relatifs à la solidarité. Plus encore, cette notion est un outil permettant ’de démêler les contradictions et les apories des sociétés contemporaines’ (p. 436). Il faut dire que la transaction se révèle être précieuse pour analyser un quotidien fait de pratiques individuelles et collectives, d’innovations et d’aliénations, de recherche artisanale et industrielle, de reproduction sociale et de production inédite, d’intérêts économiques et de valeurs culturelles, de routines et de réflexivité, d’autonomie et de d’interdépendance...
On l’a compris, il s’agit ici, outre d’un testament, d’un hommage remarquable – et espérons-le remarqué – à un sociologue emprunteur éclectique, efficace et créatif qui a su conjuguer pluralisme conceptuel et cohérence méthodologique. Au moment où le monde connaît une crise sanitaire inédite (Covid-19) mondialisée sans être mondialisante – il suffit de voir les dérives nationalistes dans la gestion de la crise –, l’image du monde que véhicule le paradigme méthodologique de la transaction sociale invite plus que jamais à tenir compte du ’poids du futur’ (p. 180) et, partant, à trouver des compromis entre intérêts économiques et valeurs culturelles, défis écologiques et impératifs sanitaires, nation et humanité, local et global, identité et altérité, engagement et réflexivité, action et prudence, ordre et désordre, liberté et contrôle... Cela nous rappelle combien, comme le dit si bien J. Remy, que ’le point d’équilibre vers lequel la vie sociale s’organise se trouve toujours à l’horizon. Il n’est jamais atteint’ (p. 89). Mais il doit être visé de façon responsable et éthique en passant des compromis plus que jamais cruciaux tout en ne se compromettant pas. In fine, c’est bien encore et toujours du sens dont il est question...