Napoli sublime

Florian Villain-Carapella (texte), Jean-Luc Dubin (photographies), 110 p., 18 euros.

https://www.lamuette.be/produit/napoli-sublime/  ;

Une conversation entre photographie et sociologie.

Les photographies napolitaines de Jean-Luc Dubin se gardent des clichés véhiculés sur Naples. C’est dans les sous-sols du centre historique qu’il a récolté des traces d’une dévotion populaire, celle d’un culte du Purgatoire, un culte des crânes qui, jusque dans les années 1980, se pratiquait en cachette. C’est par ce rapport invisible et surnaturel avec des âmes mendiantes et anonymes qu’il a rencontré Naples et ses habitants.

Le texte de Florian Villain-Carapella insiste sur la portée sociale de ce rapport populaire au sacré.

À Naples, l’expérience esthétique authentique et véritable est de l’ordre du sublime, non pas en ce qu’elle s’accomplirait dans l’exaltation et le dépassement du doux plaisir des sens, mais, à l’inverse, en ce qu’elle ne peut s’accomplir que dans leur silence pour enfin se mettre à la disposition de la profondeur de ce qui se trame en deçà du visible.

Préface du philosophe Marc Goldschmit et postface de l’écrivain Philippe Vilain.

Florian Villain-Carapella est enseignant et chercheur en sociologie à l’université de Caen.

Photographe et plasticien, Jean Luc Dubin est l’auteur avec P. Wortsman de New York 1978 (éd. Dumerchez).

Table des matières

Préface par Marc GOLDSCHMIT : « L’écriture photographique de Naples au-delà des images »

Texte de Florian VILLAIN-CARAPELLA : « Être à Naples. Dépaysement existentiel, traditions macabres, complicité sublime »

Postface de Philippe VILAIN : « La Napoletanità ».

Recension de l’ouvrage : http://www.journaldumauss.net/?Villain-Carapella-Florian-Napoli-sublime