Refonder la Gauche sur la question sociale

Après l’élection présidentielle du 7 mai, des formations de gauche et leurs militants désemparés cherchent à tâtons le chemin d’une unité face à un même adversaire supposé, le « néolibéralisme ». Mais qu’est-ce donc qui unit ces Gauches dispersées, au-delà d’une désignation rhétorique de leur adversaire ? C’est loin d’être évident. À l’approche de la commémoration de la Commune, certains ont appelé à se fédérer autour de ce souvenir, dans une « Ultime adresse pour des gauches unies ». Pourquoi pas ?, mais cela implique d’aller bien plus loin qu’un simple front électoral, pour retrouver ce dont le souvenir de la Commune est porteur : la question sociale, que le mouvement ouvrier a posée depuis deux siècles au nom du « socialisme ».

Le clivage Droite-Gauche et la question sociale

On peut certes, avec J.C. Michéa, récuser la notion-même de Gauche, qui ne serait plus l’héritage de la solidarité socialiste mais l’expression de l’individualisme libéral. Il me semble pourtant qu’elle continue de faire sens aujourd’hui, à condition de ne pas l’identifier à un vague « progressisme » des droits et des mœurs mais de reposer la question sociale à la lumière de l’expérience historique des deux derniers siècles.

En effet le clivage Droite-Gauche, même s’il se manifeste sous des formes politiques dans l’expérience démocratique française, est d’abord une différence de jugement sur « l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes  », selon les termes de Rousseau, c’est-à-dire sur l’appropriation et la répartition du produit social. Cette divergence trouve une première expression bien connue dans la réaction enflammée de Voltaire au point de vue exposé par Rousseau, qui affirme dans son Discours  : « Le premier qui ayant enclos un terrain, s’avisa de dire, ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs, n’eut point épargnés au Genre-humain celui qui arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables. Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; Vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la Terre n’est à personne ». Voltaire commente rageusement, en marge de son exemplaire du Discours  : « Quoy celui qui a planté, semé et enclos n’a pas droit au fruit de ses peines. Quoy cet homme injuste ce voleur aurait été le bienfaiteur du genre humain ! voyla la philosophie d’un gueux qui voudrait que les riches fussent volez par les pauvres ».

Ces deux positions françaises face au libéralisme naissant sont, me semble-t-il, une première expression du clivage Droite-Gauche, avant même l’aube du « socialisme », et qui garde toute sa force après son crépuscule, transposée à l’échelle de la mondialisation. Promouvoir le Commun aujourd’hui, c’est réaffirmer que « la Terre n’est à personne  », mais du double point de vue de l’économie sociale et de l’écologie.

Congrès d’Epinay ou congrès de Tours à l’envers ?

Comme processus politique, une refondation de la Gauche sur la question sociale pourrait passer par un « congrès de Tours à l’envers » ! On a pu récemment évoquer un nouveau « congrès d’Epinay » pour appeler au renouveau de la Gauche socialiste, mais ce cadre ne concernerait vraiment que les socialistes en déroute. Au contraire un « Congrès de Tours à l’envers » aurait du sens pour toute la Gauche. Du moins si l’on accepte d’inscrire le désarroi actuel de la Gauche française dans une perspective historique pour comprendre ce qui la spécifie parmi les autres forces politiques en Europe.

La scission du congrès de Tours en 1920 était une vraie fracture entre deux projets, deux stratégies, à la suite du naufrage de la social-démocratie en 1914 et de la Révolution soviétique qui semblait ouvrir une nouvelle perspective. Or les divergences fondamentales qui ont provoqué cette scission ont disparu avec l’expérience soviétique, et il n’en subsiste aujourd’hui que des fantômes. ll n’y a plus de justification de principe à la concurrence des partis (PS, PCF, PG, FI…) qui partagent cet héritage conflictuel. Ils ne sont que l’expression des intérêts électoraux de groupes qui vivent directement ou indirectement de la politique, et des choix de carrière des politiciens professionnels qui les dirigent.

Qui peut dire quel est le projet politique du PCF d’aujourd’hui, au-delà de la fidélité à des valeurs de solidarité et à des acquis sociaux ? Qui peut dire quel est le projet politique de la Gauche socialiste, et en quoi il se différencie de celui du PCF, puisqu’aucun des deux projets n’existe à proprement parler ? Qui peut dire quel est le projet politique de Mélenchon, dont la rhétorique radicale « internationaliste » n’exprime qu’une vision hexagonale des problèmes du pays, et que le label « populisme de gauche » ne suffit pas à clarifier ?

Quelles sont les vraies divergences qui empêcheraient de construire une coalition de gauche en 2017 ? La vision qui prévaut aujourd’hui est que le désaccord de fond remonte au « tournant de la rigueur » de 1983, et à la capitulation des socialistes face au néolibéralisme. Mais qui pense à s’interroger vraiment sur l’alternance de 1981 elle-même, sur le « programme commun » qui a fondé alors l’Union de la Gauche ? Qui aujourd’hui à gauche est capable de dire clairement si les nationalisations de 1981 étaient une bonne idée ou pas ? La préférence implicite de la Gauche française pour ce type de solution reste en arrière-plan sans jamais être débattue, et c’est d’abord la non-réponse à cette question qui empêche une unification de la Gauche sur de vrais principes. 

La seule divergence réelle se situe entre cette « Gauche de gouvernement » et les trostskystes, fidèles à leur héritage marxiste révolutionnaire, et dont le vrai terrain politique se situe hors des institutions républicaines. Ceux qui, à gauche, appellent à une « VIe République », donnent le change et sont en fait incapables de dire clairement en quoi consisterait la redistribution des cartes qu’ils laissent espérer. Faire croire qu’une VIe République émergerait comme par miracle d’une Constituante à la suite d’une victoire électorale, jeune et fraîche, plus démocratique, plus participative et plus sociale, c’est faire croire à la magie. C’est aussi faire fi de toute notre expérience historique : des cinq Républiques que la France a connues, chacune est advenue sur l’effondrement du régime en place produit par une crise révolutionnaire, une défaite militaire, un coup d’Etat... Autrement dit, le mot d’ordre de « VIe République » mobilise un imaginaire insurrectionnel au service d’une stratégie purement électorale aux buts mal définis, et masque l’absence d’un projet « de gauche », c’est-à-dire posant vraiment la question sociale dans la France d’aujourd’hui. Le fiasco de l’introduction du projet de revenu universel dans la campagne électorale illustre cette faiblesse.

Mettre l’alternance de 1981 en question, et pas seulement le « tournant de la rigueur" de 1983

Combattre le néolibéralisme de Bruxelles ou le néobismarckisme de Berlin pour défendre les acquis sociaux contre la mondialisation, ce n’est pas un projet « de gauche ». D’où l’ambiguïté des positionnements actuels. Pour reconstruire une Gauche autour de sa raison d’être – la question sociale – Il faudrait s’interroger sur l’alternance de 1981, et pas seulement sur le tournant gestionnaire non assumé de 1983. Il faudrait dépasser l’antilibéralisme qui prévaut dans la Gauche française, et que le démon « néolibéral » des années 1980 n’a fait que recharger symboliquement. Cet antilibéralisme revendiqué permet surtout à la Gauche « de gauche » d’esquiver des réalités gênantes, dont voici quelques unes :

  • L’incapacité de la Gauche française à répondre aujourd’hui à l’injustice sociale, sa raison d’être historique, autrement qu’avec des solutions obsolètes, fondées pour l’essentiel sur l’intervention de l’Etat national selon le modèle des Trente Glorieuses.
  • L’incapacité de cette même Gauche à représenter politiquement et syndicalement les salariés autres que ceux du secteur public et des grands groupes adossés à l’Etat, c’est à dire à représenter ceux des PME et TPE, sans parler des chômeurs.

 - La confusion permanente entre la défense du service public et celle des salariés du secteur public en tant que tels, comme si ces derniers relevaient d’une essence particulière et supérieure.

  • L’incapacité de la Gauche à tirer un bilan de son expérience historique : que reste-t-il aujourd’hui du Front populaire, du pacte national et social de 1944, de l’alternance de 1981, etc. ?

Ces quatre faiblesses résultent d’une faillite programmatique et morale des bureaucraties syndicales et des partis politiques issus de la tradition du mouvement ouvrier.

  • L’incapacité de la « Gauche de gouvernement » à construire un accord majoritaire sur les priorités de l’action publique. 

L’antilibéralisme dominant à gauche trouve en face de lui non pas une Droite libérale mais des ’illibéraux’ : le bon vieux capitalisme colbertiste et l’affairisme opportuniste, qui instrumentalisent l’intervention de l’Etat tout en la dénonçant, au gré des circonstances. Sans oublier bien sûr l’autre antilibéralisme revendiqué par l’extrême-Droite. De ce fait, l’alternance politique perpétue les ambiguïtés : à droite, on fait encore campagne contre les 35 heures, 20 ans après, alors qu’on a gouverné 10 ans sans les abolir. À gauche, toute remise en question des solutions étatiques-jacobines passe pour une capitulation devant le néolibéralisme mondialisé, et la critique du déficit chronique des finances publiques revient à l’acceptation des diktats de Bruxelles.

  • L’absence de marge de manœuvre budgétaire pour financer un projet redistributif d’envergure, et la vulnérabilité du pays à un renchérissement fatal du service de la dette au moindre écart de gestion financière. La Gauche française n’est pas seule responsable de ces deux faiblesses, mais celles-ci minent particulièrement la légitimité d’une Gauche qui ne sait agir que par redistribution.

C’est l’incapacité chronique des gouvernements de gauche et de droite successifs à maîtriser les finances publiques qui est en cause. En finançant à crédit des dépenses de fonctionnement et de redistribution, ils ont mis le pays dans l’incapacité de financer les investissements nécessaires à la redistribution future. Si la France avait maintenu son déficit budgétaire autour de 2% lorsqu’elle pouvait le faire sans douleur, elle aurait aujourd’hui une marge de manœuvre importante pour financer les projets redistributifs de Mélenchon ou de Hamon. La faute n’en est ni à Bruxelles ni à Berlin, elle est à Paris, et la Gauche française est donc coresponsable de cette dégradation.

  •  L’incapacité de la Gauche française à faire de la politique en Europe, en dépassant une vision purement hexagonale des enjeux, en reconnaissant lucidement les limites de la France comme Etat-nation aujourd’hui, pour construire avec d’autres peuples des coalitions permettant de rééquilibrer le rapport de forces face aux ’néolibéraux’.
  • Son incapacité à parler d’autre chose que de politique intérieure, lorsqu’elle invoque l’« Europe sociale », lorsqu’elle prétend « réformer l’UE » sans avoir à se réformer elle-même ni à réformer le pays, autrement dit en attribuant à des obstacles extérieurs – ’les traités’, ’Berlin’ – nos propres incapacités françaises.

La France, parce qu’elle est un « grand pays », deuxième puissance de l’UE à 27, cinquième puissance économique mondiale, membre permanent du Conseil de Sécurité, etc., retrouverait comme par miracle toute sa puissance d’agir si seulement elle se libérait des entraves extérieures à sa souveraineté. Et quand bien même ce serait le cas, que serait cette puissance d’agir ? En quoi le « bras de fer » avec l’Allemagne permettrait-il de construire un projet commun avec d’autres peuples européens ? Par quelle magie la « sortie des traités » redonnerait-elle à la France la capacité à construire des coalitions, qui lui manque depuis le traité de Nice ? La capacité de blocage est certes une force pour « défendre des intérêts nationaux », mais pas pour réaliser un projet commun.

L’antilibéralisme comme idéologie d’une petite bourgeoisie salariée de l’Etat

Beaucoup revendiquent la singularité de la Gauche française en Europe comme un glorieux exceptionnalisme, en se réclamant de notre tradition révolutionnaire et en affirmant haut et fort qu’ils n’ont pas renoncé à la lutte des classes. Face au capital financier et sa « nouvelle raison du monde » – le néolibéralisme – la posture antilibérale de gauche veut exprimer un point de vue de classe. Le problème est que, en considérant les antilibéraux qui soutiennent le FN, ceux qui soutiennent les Insoumis, la Droite nostalgique du gaullisme et la Gauche nostalgique de 1981, l’antilibéralisme est très majoritaire en France. Il n’est pas spécifiquement « de gauche », et apparaît plutôt comme un trait culturel national. La singularité de l’antilibéralisme de la Gauche française est en fait que, s’il exprime un « point de vue de classe », c’est celui d’une petite bourgeoisie salariée de l’Etat, et qu’il défend une sorte de rente, qui est le legs de l’alternance de 1981 dans le domaine social.

En caricaturant la réalité pour mieux la faire percevoir, et dans le langage de la « Gauche de gauche », on peut dire ceci : la victoire de la Gauche unie en 1981 a permis à cette petite bourgeoisie salariée de l’Etat de s’installer, telle un coucou, à la place de la classe ouvrière, et de profiter de conquêtes qui n’étaient pas les siennes, laissant cette même classe ouvrière subir les effets de la sortie des Trente Glorieuses.

  • En quoi la retraite à 60 ans pour tous, aussi bien pour les travailleurs manuels ayant commencé à travailler à 14 ans que pour les cols blancs et les cadres ayant commencé 5 ou 10 ans plus tard, a-t-elle été une mesure de justice sociale ? Accordée à tous les salariés et concomitante avec les nationalisations, qui (re)faisaient du secteur public le standard de la justice sociale, elle n’a fait que reproduire les inégalités sous couvert de progrès.
  • Par la suite, les 35 heures de la « Gauche plurielle », destinées au départ à favoriser l’emploi par la création de nouveaux postes dans les entreprises industrielles marchandes touchées par le chômage de masse, ont été presque naturellement étendues à la fonction publique et au secteur public non marchand en général, qui n’étaient pas soumis à cette menace, et sur la base d’autres justifications comme la « qualité de la vie » et le « temps libre ».
  • Les régimes spéciaux, legs du pacte social national de la Libération, ont été rechargés symboliquement par l’alternance de 1981, et font perdurer jusqu’à aujourd’hui des conditions plus favorables pour les salariés de l’Etat que pour ceux du secteur marchand, au nom d’une vision des rapports sociaux périmée, comme si la condition de salarié de l’Etat avait une valeur supérieure, préfigurant en quelque sorte le « socialisme » à venir selon le consensus qui prévalait en 1945…
  • Le plus souvent, les bureaucraties syndicales font mine de prendre à cœur l’intérêt des salariés précaires, alors que le vrai noyau dur qu’elles sont prêtes à défendre en paralysant l’activité des services publics, ce sont les acquis des salariés de ces mêmes services publics. Les principaux acteurs des grands mouvements sociaux qui ont tétanisé le pays (en 1995 surtout), et dont se revendique la « Gauche de gauche », ont été des salariés du secteur public qui ont pu utiliser leur capacité de blocage pour défendre leurs statuts en prétendant agir au nom de l’ensemble des salariés. (La nature corporatiste de ces mouvements se manifeste dans le fait que seuls les secteurs disposant de cette capacité de blocage ont pu préserver leurs statuts).

Parmi les raisons qui expliquent la passivité de la Gauche française devant la montée du chômage massif depuis les années 1980 – « on a tout essayé », disait Mitterrand, mais on a surtout fait semblant de trouver des solutions – il y a sans doute le fait que son socle électoral ne la subissait qu’indirectement. C’est en ce sens que la Gauche (c’est-à-dire en fait nous tous) porte une part de responsabilité dans le glissement d’une partie des salariés vers le FN. Les diktats de Bruxelles et le néobismarckisme de Berlin n’expliquent pas tout.

Le néolibéralisme comme diable de confort

Cet inventaire est caricatural, certes, mais encore incomplet. Refonder la Gauche française autour de la question sociale, c’est ce qui justifierait son existence face au libéralisme, mais elle doit pour cela dépasser son propre antilibéralisme, qui ne peut la conduire qu’au populisme nationaliste : la désignation du « néolibéralisme » comme adversaire ne fait qu’esquiver cette refondation sous les simulacres, illusions et faux-semblants énumérés plus haut. Une critique du néolibéralisme est certes indispensable, mais elle ne peut être menée aujourd’hui de façon conséquente, à mon avis, d’un point de vue antilibéral. De même que, dans les années d’après-guerre, la critique du stalinisme la plus pertinente n’était pas le fait des « anticommunistes ».

La Gauche pouvait s’affirmer antilibérale lorsqu’elle proposait une alternative globale au capitalisme – libéral classique et antilibéral fasciste – qui s’appelait « socialisme ». Aujourd’hui que ce continent idéal a été englouti en ne laissant que de douteux succédanés « populistes de gauche », l’antilibéralisme conséquent est celui de Carl Schmitt, nationaliste et anti-démocratique, qui ne tend évidemment pas vers la Gauche. Il me semble donc que, dans le contexte français, l’antilibéralisme « de gauche » tient surtout lieu d’idéologie défendant des intérêts corporatistes, et que le néolibéralisme est une autre sorte de « diable de confort », que l’on combat rhétoriquement sans contester de façon conséquente les inégalités et les injustices sociales en France. La critique par la « Gauche de gauche » du néolibéralisme et de ses effets hors de France tend à sanctuariser des acquis français qui sont loin de profiter à tous, en disqualifiant leur éventuelle réforme comme néolibérale. (Je caricature encore, évidemment...).

Renouer le fil rompu d’une expérience historique

On dira que cette rétrospection nous éclaire bien peu sur « les enjeux du XXIe siècle », sur l’urgence écologique face à l’épuisement des ressources non-renouvelables et au changement climatique. Mais le défi est justement de renouer le fil rompu de notre expérience historique, de mettre en connexion l’héritage de la Gauche – le « socialisme », c’est-à-dire la question sociale traitée par l’économique – et les enjeux planétaires d’aujourd’hui, qui conjuguent le socio-économique et l’écologique.

On dira que le clivage Droite-Gauche s’efface devant le clivage entre mondialisation néolibérale et souveraineté populaire (version A) ou entre ouverture au monde et repli national identitaire (version B). Mais cette affirmation est un déni  : celui de la permanence de la question sociale que le mouvement ouvrier a posée depuis deux siècles sans la résoudre, alors que la concentration des richesses à l’échelle mondiale ne fait que l’aiguiser aujourd’hui en la combinant avec la question écologique. L’effort des convivialistes pour dépasser l’alternative entre libéralisme et socialisme est louable, mais peut-il aboutir sans reformuler cette question sociale ?

Le clivage Gauche-Droite n’est pas obsolète, ce sont les marqueurs de ce clivage qui sont à actualiser, et c’est ce que veut signifier la figure du « congrès de Tours à l’envers ». 

// Article publié le 25 mai 2017 Pour citer cet article : Pierre Prades , « Refonder la Gauche sur la question sociale », Revue du MAUSS permanente, 25 mai 2017 [en ligne].
https://journaldumauss.net/./?Refonder-la-Gauche-sur-la-question
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